Définitions en travail social

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Bibliographie

A

Acteurs

«L’acteur est celui qui agit. En dehors du sens usuel, l’artiste jouant un rôle, ce peut être un individu, un groupe ou même une institution auxquels un rôle est assigné.» (Grawitz, 1994, p. 3)

Acteurs sociaux
«Dans la théorie fonctionnaliste, individu, groupe d’individu ou institution auxquels on attribue un ou plusieurs rôles. Dans la théorie actionnaliste, groupe social qui a pris conscience de ses intérêts et qui agit pour orienter les actions sociales et le développement de la société selon ses intérêts.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 2004, p. 509)
Action communautaire

«Une pratique dont l’objectif est d’apporter une réponse collective et solidaire à des problèmes sociaux vécus par des individus. Cette pratique s’actualise par la mise en place des ressources communautaires, la réalisation d’activités d’éducation populaire, par le développement social et économique des communautés, l’établissement de nouveaux rapports de pouvoir en faveur des personnes victimes d’exclusion ou d’oppression et par la revendication de changements sociaux, économiques et politiques favorisant une plus grande justice sociale.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 3)

«C’est d’abord un terme général qui recouvre l’ensemble des pratiques individuelles et collectives émanant d’initiatives d’une communauté ou même d’institutions publiques (CLSC, DSC, CSS, MRC). Ces pratiques visent à apporter une solution à un problème en fournissant une aide concrète (service), en créant une ressource ou en provoquant un changement institutionnel ou législatif qui peut affecter les pouvoirs des individus d’une communauté. Cette conception, souvent véhiculée par le ministère des Affaires sociales (MAS) ou la Fédération des CLSC, fait en sorte que toute institution ou tout groupe qui intervient dans un milieu local fait de l’action communautaire. Dans cette perspective, l’action communautaire devient en quelque sorte une expression «fourre-tout» et même «un leurre du communautaire» (Panet-Raymond, 1988) qui est présentement à la mode. D’où l’intérêt pour une définition plus restreinte mais plus précise: «l’action communautaire recouvre toute initiative issue d’une communauté ou collectivité (géographique, d’identité ou d’intérêts) par des individus ou des organismes (publics ou volontaires) en vue d’apporter une solution collective à un problème social (collectif) par la création de ressources, le changement d’institutions ou de législations ou la transformation de rapports de pouvoir» (Panet-Raymond, 1991, p. 3). Dans cette perspective, l’action communautaire fait référence à « un processus collectif», qui peut déboucher sur la mise sur pied d’une ressource ou d’un service et qui, dans l’ensemble, s’apparente à une démarche sociopolitique.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 55-56)

Agent de changement
Aidant naturel

«Le terme aidant naturel est habituellement réservé à des personnes qui jouent un rôle de figure centrale dans un système d’aide et qui sont reconnues comme ayant une tendance naturelle est une habileté à aider les gens de leur voisinage.» (Pancoast in Desrosiers, 1986 in Gingras, 1991, p. 65)

«Membre de la famille ou personne qui vit dans l’entourage immédiat d’une personne ayant besoin d’assistance et qui assume la responsabilité de l’aide, du soutien et des soins quotidiens.» (OLF, 2004 in Giasson, 2004, p. 71-72)

Aidé
Aliénation
«Sentiment qu’éprouve un individu ou un groupe qui perd tout pouvoir sur sa vie et devient dépendant de l’autre. L’aliénation est la négation de l’identité propre.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 2004, p. 449)
Allocation universelle
«[…] consisterait en un revenu versé inconditionnellement à tout individu (citoyen ou résident), sans égard à ses ressources financières, et suffisant pour le maintenir hors de l’état de pauvreté.» (CSN, 1999, n. p.)
Analyse
«Action de décomposer en tout en ses éléments essentiels.» (Grawitz, 1994, p. 15)
Analyse de situation
«Étape d’enquête ou de recherche servant à cerner les problèmes et les besoins d’une communauté, à analyser un problème social ou à faire l’étude d’une situation-problème.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al. in Giasson, 2004, p. 73)
Analyse systémique Voir «modèle systémique»
Animation sociale
«Les animateurs engagés sont en fait des travailleurs sociaux et des sociologues qui remettent en cause l’approche individualisée (casework) alors dominante et favorisent une approche plus collective, celle de l’animation sociale, qui suppose que la solution des problèmes des populations de ces quartiers passe par la constitution d’un leadership local et la mise en place de services collectifs.» (Bélanger et Lévesque, 1992, p. 716)
Approche communautaire
«[…] une perspective d’intervention qui peut s’appliquer à différents modes d’action auprès des individus, de-s familles, des petits groupes, des communautés et même des institutions.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 57)
Approche écologique
«Pour l’approche écologique les comportements et les conduites que l’on peut observer sont le produit de l’interaction entre les personnes qui les émettent et l’environnement […] les interactions sont présentes entre l’individu et plusieurs niveaux à la fois, eux-mêmes en interaction… l’individu est un système capable d’influencer les autres éléments systémiques et non pas seulement sous l’influence de ceux-ci… L’approche écologique est donc è la fois sociale, communautaire, familiale et individuelle: ce sont là des niveaux d’analyse et d’intervention que l’approche nous encourage à considérer simultanément.» (Bouchard, 1987 in Gingras, 1991, p. 65)
Approche structurelle
«L’approche structurelle fait appel à cinq pratiques interreliées: la métérialisation et la collectivisation des problèmes, la défense [… de la personne], le questionnement de l’idéologie dominante ainsi que l’augmentation du pouvoir [… de la personne]. (Moreau, 1987 in Gingras, 1991, p. 65)
Assimilation (sociale)
«[…] devenir semblable. Processus […] par lequel un individu ou un groupe s’intègre dans un autre groupe […].» (Grawitz, 1994, p. 28)
Attitude
«Une attitude est la disposition actuelle à agir extérieurement d’une certaine façon. Il faut la distinguer lui-même en ce qu’elle est une conduite que l’on tient en certaines circonstances.» (Birou, 1966 in Gingras, 1991, p. 65)
Autonomie

B Haut de page

Bénéficiaire
Besoin social(aux)

«Le besoin devient non plus individuel, mais social quant il est reconnu comme indispensable par les membres du groupe. Le besoin social est l’ensemble des besoins dont la satisfaction est considérée par les membres d’une collectivité donnée comme indispensable pour assurer un niveau et un style de vie adapté au niveau de développement et au statut du groupe.» (Brémond et Geledan, 1987, p. 31)

«[…] se rapportent à cette nécessité d’appartenance ou d’identification à un groupe ou au moins, à une autre personne. C’est en quelque sorte une demande de bien-être qui s’adresse à autrui : affection, amour, acceptation de ce que nous sommes deviennent des demandes concrètes. Ainsi tout individu cherche à s’unir, à s’associer à des êtres qui lui ressemblent, avec qui il partage une histoire commune, des codes et des règles à travers lesquels il se reconnaît.» (Mayer et Ouellet, 1991, p. 64)

«[…] ensemble des conditions nécessaires pour que les membres de la communauté puissent vivre un quotidien de qualité (MSSS, 1991, p. 55 in MEQ, 1998, p. 3), améliorer ou maintenir leur bien-être, c’est-à-dire leur capacité physique, psychique et sociale d’agir dans leur milieu et de jouer les rôles qu’ils entendent assumer, d’une manière acceptable pour eux-mêmes et pour les groupes dont ils font partie. (MSSS, 1992, p. 11 in MEQ, 1998, p. 3) Les besoins sociaux incluent donc des aspects très diversifiés tels que la sécurité du revenu, sécurité physique, sécurité psychologique, accès à des soins de santé et à des services sociaux, accès à des services juridiques, accès à des services de loisir, développement de relations sociales.» (MEQ, 1998, p. 3)

«Ensemble des besoins dont la satisfaction est considérée par les membres d’une collectivité donnée comme indispensables pour assurer un niveau et un style de vie adapté au niveau de développement et au statut du groupe.» (Auclair, 2003, p. 165)

Bien-être social
Bureaucratie

«Type d’organisation au sein de laquelle le rang et les règles hiérarchiques visent à atteindre l’efficacité.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 246)

«[…] type d’organisation sociale et administrative, se développant lorsque les fon-dements de l’autorité sont la rationalité et le respect de l’autorité. Elle se caractérise par la coopération entre de nombreux individus, dont chacun exerce une fonction spécialisée, permanente, réglementée, la routinisation des tâches, le formalisme, la centralisation et les relations impersonnelles […].» (Grawitz, 1994, p. 44)

Bureaucratisation
«Phénomène qui caractérise les grandes organisations sociales et administratives fondées sur la nationalité et le respect de l’autorité. Les tâches y sont routinières et les relations impersonnelles.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)
But

«Les buts sont les visées à moyen terme. Ils révèlent les orientations principales du projet. Ce sont les piliers du projet. Ex.: l’accès à une formation professionnelle ou à un emploi.» (Blanc et al., 1989, p. ?)

C’est «[…] une orientation, une direction générale, encore abstraite mais qui suggère une tâche à accomplir. Il porte souvent le nom du programme. […] Les buts […] peuvent rester inchangés dans le temps : ils ne spécifient pas un résultat ni les moyens pour l’atteindre.» (Zuniga, 1994b, p. 100)

C Haut de page

Cadre
«Sur le plan de la méthode, […] désigne un ensemble de présupposés nécessaires pour délimiter et déterminer le domaine d’une théorie et son orientation.» (Grawitz, 1994, p. 46)
Cadre d’analyse
Capitalisme
«Système économique dont la caractéristique essentielle demeure la propriété privée des moyens de production. Le terme désigne également une mentalité : esprit d’acquisition, d’initiative et de concurrence, goût du risque […].» (Grawitz, 1994, p. 48)
Catégories

«Concepts généraux auxquels se réfère une pensée. » (Grawitz, 1994, p. 51)

«Possibilités logiques où peut se situer un objet par rapport à une caractéristique donnée.» (Gauthier, 1995, p. 560)

Catégorie sociale
« […] correspond à une idée de classification et désigne un ensemble d’individus parfois dispersés mais ayant des caractéristiques communes. » (Grawitz, 1994, p. 51)
Changement social

«Vise toute transformation observable dans le temps qui affecte de façon durable la structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale. » (Grawitz, 1994, p. 55)

«Transformation qui touche toutes les parties d’une société. La mutation du monde du travail et l’évolution des institutions sociales comme la famille et l’école constituent des exemples de changement social. » (Savard, 1997, p. 300)

«Toute transformation observable dans le temps qui affecte d’une manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère la structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale d’une collectivité donnée et modifie le cours de son histoire.» (Auclair, 2003, p. 165)

Citoyen
 
Classe sociale
«Groupe d’êtres humains qui se distingue par la place qu’il tient dans la production, c’est-à-dire par le fait d’avoir accès ou non à la propriété des moyens de production et au contrôle de leur gestion.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)
Classes sociales
(approche du conflit social)
«Groupes de personnes qui se distinguent par la place qu’ils occupent dans le système de production.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 246)
Classes ou strates sociales
(approche fonctionnaliste)
«Catégories de personnes qui possèdent une position économique, un mode de vie et des attitudes et comportements qui se ressemblent.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 246)
Client
Commerce équitable
Communauté

«Historiquement, groupe de personnes partageant un même territoire (paroisse, quartier, ville, région, etc.). Auourd’hui, cela renvoie à la notion de groupe de personnes partageant une appartenance commune qui peut être l’appartenance:

  • à une même institution (ex.: les employés d’une entreprise, les étudiants et le personnel d’une école, les usagers d’un service, etc.) ou,
  • à une caractéristique commune selon
    • la condition socio-économique (assistés sociaux, chômeurs, accidentés du travail, etc.)
    • l’âge (jeunes, personnes âgées)
    • le sexe
    • la race ou l’ethnie (Noirs, Portugais, Haïtiens, etc.)
    • le handicap physique ou intellectuel
    • la religion (juifs, mulsumans, etc.)
    • ou autres
  • la communauté se définit par ce qu’il y a de commun et qui donne un sens à l’appartenance d’individus à une collectivité particulière.
    • par des valeurs communes
    • par des intérêts communs
    • par des rapports sociaux

Toutes les personnes visées dans cette communauté n’ont pas forcément au point de départ un sentiment d’identité ou d’appartenance à cette collectivité.

  • La communauté ne peut donc se réduire à la seule appartenance à un territoire. Il n’y a plus une communauté unique mais plusieurs auxquelles une personne peut appartenir à des degrés divers (une femme noire de Ville Lasalle, assistée sociale et chef d’une famille monoparentale.» Bourque, 1986 in Gingras, 1991, p. 65-66)
Communauté culturelle
Communauté d’appartenance
Communauté d’intérets
Communauté ethnique
Communauté territoriale
Conflit
Lutte exprimée entre au moins deux parties interdépendantes, qui reconnaissent avoir des motivations incompatibles et qui ont conscience de l’interférence de l’autre partenaire dans la poursuite de leurs objectifs. (Alder et Towne, 1991, p. ?)
Conflit de valeur
Conflit éthique
Conscience collective
«Ensemble des représentations collectives (valeurs, croyances, opinons, etc.) qui, selon Durkheim, sont communes à tous les membres d’un groupe social.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)
Conscience sociale
Conscientisation

«Processus dans lequel les hommes [et les femmes], en tant que sujets connaissants, et non en tant que bénéficiaires, approfondissent la conscience qu ’ils ont à la fois de la réalité socio-culturelle qui modèle leur vie et de leur capacité de transformer cette réalité.» (Freire, 1967 in Ampleman et al., 1994, p. 1)

«Processus d’apprentissage et d’interinfluence entre des groupes de personnes de la classe populaire, immergées dans des situations d’exploitation, de domination et d’aliénation, et des intervenantes et intervenants intérieurs ou extérieurs à la classe populaire, interpellés par ces situations et visant à les changer dans une interaction dialectique avec un processus plus global de transformation politique de la société.» (Collectif de conscientisation in Debord (2004, n. p. )

Consensus social
Conservateur
«Il s’agit surtout de résistance au changement, plus spécialement de maintenir l’ordre social ou économique. Le conservatisme n’est pas une doctrine, mais un état d’esprit.» (Grawitz, 1994, p. 84-85)
Conservatisme
(idéologie conservatrice)
«Système d’idées centré sur les droits et le plein épanouissement de l’être humain pris indivi-duellement, au détriment des droits collectifs et du bien-être général d’une population.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)
Contrat
«Contrat, convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose.» (De Robertis, 1987, p. 151)
Contrat social
Contrôle social

«[…] pouvoir, autorité, sanctions ou récompenses pour assurer la conformité des conduites aux normes prescrites.» (Grawitz, 1994, p. 89)

«Pression exercée sur les individus pour qu’ils régularisent leur conduite.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)

Contrôle social formel
«Contrôle social exercé par les autorités publiques. On peut y inclure l’idéologie dominante d’une société.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)
Coût social «Ensemble des charges que supporte la collectivité du fait d’une activité donnée (maladies, risques d’invalidité, réduction de son espérance de vie, coûts de la destruction de la vie familiale du fait du travail nocturne, traumatismes éducatifs pour les enfants…).» (Auclair, 2003, p. 165)

Contrôle social informel

«Pressions exercées sur l’individu indirectement, de façon très subtile, dans son milieu de vie.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 418)
Croyance
«Les croyances représentent la façon dont les gens voient leur environnement. Elles sont caractérisées par un continuum vrai-faux et par une échelle de probabilités. […] Les croyances représentent donc ce avec quoi nous sommes d’accord et ce que nous pensons qui est vrai. Selon le psychologue social Milton Rokeach, un système de croyances peut être défini comme « l’organisation psychologique interne, mais pas nécessairement logique, où chacun élabore d’innombrables croyances sur le monde physique et dur les réalités sociales.» (Rokeach, 1968, p. 1 in Myers et Myers, 1990, p. 21)
Culture

«[…] c’est l’ensemble des comportements, des savoirs, des relations, des coutumes qui modèlent une société et sur lesquels est fondé le sentiment d’appartenance : l’individu se reconnaît dans les façons d’être et d’agir du groupe dans lequel il vit; il en adopte les valeurs fondamentales et les intègre aux activités quotidiennes de sa vie familiale, communautaire, professionnelle, etc.» (Vachon, 1993, p. 93-94)

«Ensemble des connaissances, des croyances, des coutumes et des traditions dont l’être humain a besoin pour vivre au sein d’une société. Ce savoir, qui peut être transmis ou acquis, constitue un principe d’équilibre et de dynamisme au sein d’une société. » (Savard, 1997, p. 30)

«Système complexe de connaissance, de croyances, de productions artistiques, de lois, de morales, de mœurs, de coutumes et de toutes les autres capacités et habitudes acquises par [l’être humain] en tant que membre d’une société.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 418-419)

D Haut de page

Défense des droits
Défi social
«Obstacle qu’une société doit surmonter pour se développer. Le chômage et l’itinérance font partie des défis auxquels de nombreuses sociétés occidentales font face actuellement.» (Savard, 1997, p. 302)
Démarchage
Démocratie

«[…] la souveraineté est censée appartenir à l’ensemble des citoyens et être exercée par eux. […] La démocratie n’est pas un état permanent qu’on atteint une fois pour toutes. C’est davantage un processus, un état en devenir qui doit tendre à s’exprimer de mieux en mieux par l’intermédiaire de ses tenants. Elle n’est ni meilleure ni pire que les citoyens placés sous son régime et son dynamisme relève de la volonté qu’ont les personnes de la construire pour assurer l’avancement des sociétés. Si on néglige de la pratiquer, elle meurt.» (Vachon, 1993, p. 101-102)

Développement communautaire

«Ce type de pratique communautaire du service social au début (Colonial Office de Grande Bretagne), était une action pour s’assurer la coopération active de la population de chaque communauté dans des programmes conçus pour augmenter le niveau de vie et promouvoir le développment sous diverses formes […] les gens qui seront affectés par le dévelopment planifié doivent y être associés et le moyen le plus sûr pour stimuler l’enthousiasme est de donner à la communauté des raisons de croire que les idées et les plans mis en avant sont les leurs.» ( Lagassé in Beausoleil 1988, in Gingras, 1991, p. 66)

«[…] terme général, synonyme d’action communautaire et employé de façon plus ou moins fréquente depuis les années 1950, mais qui revient à la mode. Dans cette perspective, la notion de développement communautaire est associée au développement social et économique. Ainsi, les intervenants communautaires de CLSC font du développement communautaire en soutenant le développement d’organismes communautaires. Dans un sens plus restreint, le développement communautaire est aussi un modèle de pratique (d’intervention) qui est axé sur le processus participatif, collectif et généralement consensuel dans un milieu géographique local ou régional qui englobe habituellement des intérêts et des groupes sociaux différents.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 56)

Déviance

«Violation des normes d’un groupe, d’une société, lesquelles normes peuvent être contenues ou non dans un code de lois. La déviance n’englobe pas uniquement les gestes criminels, mais aussi toutes les actions qui débordent le cadre des normes.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 247)

«Ensemble de conduites variées ayant en commun le non-respect des normes généralement acceptées.» (Grawitz, 1994, p. 117-118; Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 419)

«Merton distingue dans la déviance, le comportement ABERRANT : la règle est transgressée mais non contestée et le comportement NON CONFORMISTE, dans lequel la règle est ouvertement contestée et transgressée dans l’espoir de la modifier. Enfin le déviant REBELLE ne reconnaît pas la légitimité de l’autorité qui prescrit la règle, dont il nie ainsi la validité.» (Grawitz, 1994, p. 118)

Diagnostic
«Le terme diagnostic, emprunté au langage médical, signifie connaissance (dia-gnôsis) et est définie comme l’identification d’une maladie par ses symptômes [….] terme peu utilisé en travail social probablement à cause de sa référence au modèle médical […] le terme évaluation nous semble davantage convenir pour expliquer la démarche du TS. » (De Robertis, 1987 : 128)
Domination
Droits collectifs
«[…] droits reconnus à une collectivité en vertu d’une charte ou d’autres mécanismes légaux. Le droit à l’égalité des chances, le droit à l’éducation, le droit à la santé et le droit au travail sont des droits collectifs.» (Savard, 1997, p. 302)
Droits individuels
«[…] droits reconnus aux personnes en vertu d’une charte ou d’autres mécanismes légaux. Le droit de vote et de propriété sont des droits individuels.» (Savard, 1997, p. 302)
Droits sociaux

E Haut de page

Écologisme
Économie
«Discipline qui a comme objet la connaissance des besoins d’une société, des facteurs et de l’organisation de la production (richesses naturelles, travail, capital, etc.).» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 419)
Économie équitable
Économie sociale

«Elle désigne une forme particulière d’entreprise combinant une association et une entreprise à partir d’un certain nombre de règles touchant le fonctionnement démocratique, les activités, la nature du membership, la répartition des surplus.» (Favreau et Lévesque, 1996, p. ?)

«Les initiatives, entreprises ou organismes qui appartiennent objectivement à l’économie sociale comme étant des entités partagent les caractéristiques suivantes:

  • Elles poursuivent des objectifs à la fois sociaux et économiques;
  • En tant que partie prenante de l’économie, elles produisent des biens, des services et du support à la citoyenneté (par exemple, par des activités de défense des droits);
  • Même si elles ne cherchent pas la maximisation des profits, elles peuvent viser la rentabilité économique. Cet objectif nous permet d’inclure les coopératives dans l’économie sociale;
  • Elles ont leurs propres structures démocratiques, ce qui favorise la jonction entre la participation des producteurs de services, des usagers et usagères et, le cas échéant, des membres de la communauté;
  • Elles regroupent des organismes légalement constitués (OBNL, coopératives, mutuelles, etc.) qui fonctionnent sur la base du travail rémunéré ou bénévole. Les ressources bénévoles renvoient ici à des composantes formellement organisées, ce qui exclut le bénévolat informel comme les aidants naturels, l’entourage familial, etc.
  • Elles génèrent de la cohésion sociale et contribuent au renforcement des liens sociaux en favorisant la participation de leur personnel, de leurs usagers ainsi que celle des communautés locales où elles sont implantées).» (Vaillancourt et Labesse, 1997, p. 4)
Économie solidaire
Éducation populaire

«[…] une démarche éducative réalisée par des personnes ayant des besoins communs ou vi-vant des situations problématiques, qui font collectivement des activités d’apprentissage par la mise en commun de leurs connaissances et l’acquisition de nouvelles, la réflexion critique et l ’action. Elle les amène à une prise de conscience individuelle et collective de leurs conditions de vie et de travail, leur donne des moyens d’avoir plus de contrôle sur leur quotidien et d’influencer les choix collectifs. Elle leur permet d’être plus en mesure de se réaliser personnellement et d’améliorer ou transformer les conditions sociales, économiques, culturelles et politiques dans lesquelles elles ont à vivre.» (Fernandez, 1994, p. 164)

«On entend par éducation populaire autonome, l’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critiques par lesquelles des citoyen-ne-s mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail et qui visent à court, moyen et long terme une prise en charge et une transformation sociale, économique et politique de leur milieu.» (TROVEP in Netpop, 1996, n. p.)

Empowerment (Responsabilisation)

«[…] la capacité que possède l’individu d’agir sur ses différents environnements ou de se percevoir capable de modifier les conditions susceptibles de l’affecter.» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al. 1993, p. 71)

«Démarche par laquelle des personnes ou des groupes sont amenés à se prendre en charge.» (Savard, 1997, p. 302)

Voir aussi «prise en charge par le milieu»

Enjeu social :
«Gains ou pertes qui résultent de la façon dont une société traite ses problèmes dans une situation donnée […].» (Savard, 1997, p. 302)
Environnementalisme
Équité sociale
État
«Ensemble des institutions politiques et juridiques qui encadrent la vie en société.» (Savard, 1997, p. 303)
État-providence
«État visant à atteindre à la fois le plein emploi, la croissance et la justice sociale.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 419)
Ethnie (groupe ethnique)
«Groupe qui se distingue des autres groupes se côtoyant à l’intérieur d’une même société par son origine nationale ou par certains traits culturels comme les croyances religieuses ou le mode de vie.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 248)
Ethnocentrisme

«Tendance qui consiste à croire que notre culture et notre mode de vie sont supérieurs à ceux des autres. La personne ethnocentrique juge les autres cultures à partir de normes en vigueur dans sa propre culture.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 248)

«Attitude consistant à valoriser son propre groupe vis-à-vis des autres groupes ou à juger les autres sociétés par rapports aux valeurs et aux normes de sa société.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 419)

«[…] attitude valorisant son propre groupe vis-à-vis des autres groupes ou seulement le fait de se référer aux normes du système social auquel on appartient, pour comprendre ou évaluer un système social différent. À des degrés divers, cette attitude est universelle et correspond sans doute à un besoin de sécurité et d’autovalorisation.» (Grawitz, 1994, p. 155)

Évaluation
«Évaluation veut dire estimation de la valeur, du nombre, de l’importance ou de la grandeur des choses. Appréciation et expertise sont ses synonymes. » (De Robertis, 1987, p. 129)
Évaluer
«Évaluer signifie apprécier de façon approximative, donner une opinion sur quelque chose en tant qu’expert.» (De Robertis, 1987, p. 129)
Exclusion sociale

«Processus par lequel un individu se trouve écarté des principaux lieux de socialisation et de participation, notamment le milieu du travail et le milieu scolaire. La perte d’emploi et le décrochage scolaire sont souvent le premier stade de l’exclusion sociale.» (Savard, 1997, p. 303)

«Processus par lequel passe l’individu ou le groupe social pour aboutir à une rupture de tous liens sociaux.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 419)

F Haut de page

Féminisme
«Il s’agit d’une prise de conscience d’abord individuelle, ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire. Il s’agit aussi d’une lutte pour changer ces rapports et cette situation. À partir de là, les féministes divergent: comment expliquer cette place de subordonnée des femmes? Comment changer cette situation? C’est ici que nous retrouvons les trois grandes traditions de pensée féministe: le féminisme libéral égalitaire, le féminisme de tradition marxiste, le féminisme radical.» (Toupin, 1998, n. p.)
Filet de secours
Filet de sécurité
Finalité

«La finalité du projet énonce ce qui est poursuivi à long terme, qui fait référence à des principes ou des valeurs qui sous-tendent le projet. C’est la dimension éthique du projet, des choix fondamentaux de société. Elle est qualitative, large, facilite le consensus, la mobilisation collective. Ex.: Viser de meilleures conditions de vie pour les femmes chefs de famille.» (Blanc et al., 1989, p. ?)

«Tout comme la mission, elle réfère «[…] au mandat de l’institution, à sa raison d’être au sens large, plus général. » (Zuniga, 1994b, p. 86)

Fonction(s) sociale(s)

«Effets qu’engendrent les diverses structures sociales sur le fonctionnement de la société.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 228)

«Place et rôle d’un groupe ou d’une institution dans l’ensemble de la société.» (Savard, 1997, p. 304)

Fonctionnalisme

«[…] méthode qui consiste à analyser la société comme système complexe ou s’imbriquent, dans une action réciproque, sources d’équilibre (fonctions) et sources de tensions (dysfonctions).» (Gauthier, 1995, p. 565)

«Courant théorique issu de l’anthropologie et de la sociologie selon lequel la société forme un système intégré dans lequel chaque partie joue un rôle essentiel par rapport au tout (par exemple le rôle de la famille par rapport à la société). Le fonctionnalisme attribue une importance prépondérante au rôle des valeurs et de la socialisation dans l’explication des problèmes sociaux.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)

Forces vives d’une société
«Groupes et institutions (syndicats, entreprises, État, écoles, etc.) qui assurent le développement d’une société.» (Savard, 1997, p. 304)

G Haut de page

Grille
«Tableau de classement.» (Grawitz, 1994, p. 190)
Grille d’analyse
Grille de lecture

Groupe d’éducation populaire autonome

«[…] organisme volontaire et autonome, sans but lucratif, contrôlé exclusivement par ses membres, ces organismes démocratiques réalisent des activités d’éducation populaire autonome avec les citoyen-ne-s touché-e-s par une même situation vécue et/ou identifiée.» (TROVEP in Netpop, 1996, n. p.)
Groupes d’entraide

«[…] sont de petites structures à caractère bénévole, qui permettent aux membres de s’entraider et de poursuivre un but spécial. Ils sont habituellement formés par des pairs qui sont réunis pour s’aider mutuellement à combler un besoin commun, à surmonter un handicap commun ou une difficulté commune boulversant leur existence, et à réaliser le changement social ou personnel souhaité.» (Katz et Bender in Beausoleil, 1998 in Gingras, 1991, p. 66)

Groupe de pression

« Groupe, organisation ou association qui cherche à influencer les politiciens ou l’opinion publique dans le but de défendre une cause ou des intérêts particuliers. » (Office de la langue française, 2001)

Groupes populaires

«[Selon le Centre de formation populaire (CFP)], les groupes populaires naissent là où des personnes prennent conscience d’un problème à résoudre, d’un besoin auquel ils doivent répondre. Il naît de l’initiative des gens à la base et existe pour apporter des solutions à ces problèmes et pour répondre aux besoins identifiés par une démarche collective. Pour que cela fonctionne, il utilise une structure de participation démocratique qui vise la prise en charge de la population. Il tend à promouvoir dans sa structure et ses pratiques des valeurs de justice sociale visant l’élimination de la discrimination et de l’oppression. Il génère des activités et des services utiles pour la collectivité. Finalement, le mouvement populaire veut briser l’image négative qui est véhiculée dans la société face aux moins nanti-e-s.» (TROVEP in Netpop, 1996, n. p.)

Voir aussi «organisme communautaire» et «ressource communautaire»

Groupes sociaux

H Haut de page

Hiérarchie sociale
«Organisation sociale dans laquelle certaines catégories de personnes ont un statut social, des richesses et des pouvoirs supérieurs par rapport à d’autres personnes de la même société.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)
Humanisme
«S’applique aux tendances visant à faire de [l’être humain] la valeur suprême ou plus simplement à réclamer toutes ses possibilités d’épanouissement. S’oppose aux valeurs matérielles et plus récemment aux abus de la technocratie.» (Grawitz, 1994, p. 203)
Hypothèse

I Haut de page

Idéologie

«[…] ensemble d’attitudes formant un cadre à une vision du monde et permettant de l’interpréter.» (Gauthier, 1995, p. 565)

«Système de pensée permettant une interprétation du monde et de l’action humaine. Ainsi, les idéologies capitaliste, libérale, communiste et social-démocrate sont autant e conceptions différentes de la société et de son organisation.» (Savard, 1997, p. 304)

«Ensemble de représentations cohérentes (idées, croyances) caractéristiques d’une époque et d’une société, expliquant l’attitude de [l’être humain] envers la société et conduisant à une action conforme à ces croyances.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)

Idéologie dominante
«Ensemble des idées qui dominent, c’est-à-dire celles qui sont le plus répandues dans la société; c’est également l’ensemble des idées qui servent les intérêts du groupe ou de la classe qui domine dans une société.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 421)
Individu

«Dans le social, l’image physique sur laquelle se construit l’analogie la plus évidente de la «chose», est l’ «individu» – cette réalité sociale littéralement «indivise et indivisible», pour laquelle on postule une intégration indiscutable. Cette chose s’exprime, évidemment, par sa réalité organique. La personne est visible et elle forme une unité évidente: elle a un corps, aussi est-il facile de lui postuler une autonomie, une capacité à agir comme une unité.» (Zuniga, 1994a, p. 94).

«L’individu est considéré comme l’unité dont se composent les sociétés (Spencer), pour d’autres il ne sautait être isolé du social. Le terme personne est parfois utilisé comme synonyme, bien qu’il ait une connotation plus flatteuse.» (Grawitz, 1994, p. 300)

Infrastructure
Institution

«Ensemble de normes qui s’appliquent dans un système social e: qui définissent dans ce système ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas.» (Mendras in Raynal et Rieunier , 1997, p. 180)

«Dans le langage de tous les jours, le terme institution est souvent considéré comme synonyme d’organisation: on parle d’une banque, d’une école, d’un hôpital comme d’une «institution». En sociologie, ces entités ne sont pas des institutions mais des organisations:

  • la banque Z est une organisation dans laquelle on applique plus ou moins bien les normes édictées par l’institution bancaire.
  • l’école Y est une organisation dans laquelle on applique plus ou moins bien les normes édictées par l’institution scolaire.
  • l’hôpital H est une organisation dans laquelle on applique plus ou moins bien les normes édictées par le système de la santé.

Le système bancaire, le système scolaire, le système de la santé sont des institutions. L’armée, l’école, l’église, la famille… sont des organisations.» (Raynal et Rieunier, 1997, p. 180)

Intégration sociale
Intégrationnisme
Interactionnisme

«Courant de la sociologie contemporaine ayant pour objet l’univers des interactions humaines.» (Savard, 1997, p. 305)

«Courant théorique récent de la sociologie qui étudient les actions réciproques, ou interactions, entre les individus ou entre les groupes sociaux.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)

Interculturalisme
«Transmission d’une pluralité de culture évitant la primauté d’une culture sur les autres.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 249)
Interdisciplinarité
«S’applique à ce qui est commun à plusieurs disciplines, qui crée un lien entre elles […].» (Grawitz, 1994, p. 228)
Interprétation
 
Intervenante sociale
 
Intervention collective
«L’intervention collective se définit comme une stratégie qui identifie les caractéristiques communes des clientèles afin de collectiviser leur vécu, qui a recours au travail de groupe afin de mettre en relief les causes communes des difficultés rencontrées, qui permet de susciter les alliances et redonner du pouvoir concret aux personnes sur leur vie personnelle, et qui favorise la création et le support aux réseau d’entraide formels ou informels (CLSC La Pommeraie, 1990 in Gingras, 1991, p. 67)
Intervention communautaire

«L’intervention comm nautaire vise à sensibiliser, structurer, organiser, supporter des groupes de lapopulation à se développer, à se prendre en charge et ce dansle but de répondre aux besoins du milieu et de promouvoir son développment. Il existe deux types d’intervention communautaire, une d’organisation de services, l’autre visant le changement social ou d’attitudes.» (CLSC Haute Yamaska, 1985 in Gingras, 1991, p. 66)

«Ce terme a un sens large (pratique) et un sens plus restrei (modèle) (Doré, 1985). Le sens large est issu de la littérature américaine depuis les années 1950 et renvoie à la pratique et à la méthode d’intervention en service social (Doré, 1985). Il est donc un peu synonyme d’intervention communautaire. Au Québec, on a vu le terme apparaître dès les années 1960 pour parler de la méthode, dans les écoles de service social, et on a consacré l’usage du terme dans les CLSC et les CSS pour nommer les personnes qui exercent le métier Cette vision est apparentée au modèle d’organisation communautaire (sens restreint).» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 56)

Intervention réseau
«L’intervention réseau est un type d’intervention qui vise le rèseau social significatif d’une personne en demande d’aide dans le but soit de mobiliser et supporter ce réseau dans la défnition et la solution du problème, soit de le créer ou le développer s’il n’exite pas ou est rop faible.» (Bourque, 1987 in Gingras, 1991, p. 66)
Intervention sociale
Intolérance

J Haut de page

Justice sociale
«[…] le concept de justice sociale suppose l’élimination de toute exploitation, oppression et discrimination. […] peut se définir comme la répartition équitable de la richesse collective entre les membres de la société […] On ne peut plus parler de justice sociale sans faire référence aux vsleurs d’égalité et d’équité.» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 88-89 in Giasson, 2004, p. 104)

K Haut de page

L Haut de page

Libéralisme (idéologie libérale)

«(Philo.) Insiste sur l’indépendance de l’individu face au pouvoir politique et religieux. » (Éco.) Croyance en un ordre naturel et à l’harmonie des intérêts. L’intervention de l’État ne doit pas les troubler, mais protéger la libre concurrence et le libre échange. Son rôle doit se limiter à assumer les fonctions indispensables à la vie en société et abandonner les autres à l’activité privée. (Sc. Po.) Augmentation de l’indépendance des pouvoirs législatifs et judiciaires par rapport au pouvoir exécutif et garanties accordées aux citoyens contre l’arbitraire de l’État.» (Grawitz, 1994, p. 245)

«Système d’idées centré sur les problèmes de fonctionnement des institutions sociales. Les solutions tentent d’adapter les institutions à la société capitaliste.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 420)

Lobbying
Négociations de couloir. Faire du lobbying consiste à faire des pressions sur les législateurs ou autres types de personnes ayant un pouvoir de décision) pour les inciter à voter dans un sens déterminé (CCCSF, ?, p. ?)
Lutte

M Haut de page

Macrosystème

«[…] ensemble de conduites, croyances, valeurs et idéologie qu’entretient une société […].» (Gauthier, 1995, p. 566)

«Contexte culturel dans son ensemble; règles sociales, valeurs, idéologies qu’on retrouve dans les autres structures de la société.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998 : 422)

Marginalité

«Phénomène qui se produit lorsqu’un individu est rejeté, tel un étranger, de la société dans laquelle il vit; état dans lequel se trouvent des individus, regroupés ou non, qui fonctionnent en dehors des normes ou des valeurs sociales reconnues par un groupe, une société.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 249)

«Fait de vivre hors normes.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 422)

Marxisme
«Courant théorique globalisant lancé par Marx qui analyse la société sous l’angle des conflits sociaux et impute ces conflits à la structure capitaliste. Un des concepts importants du marxisme est la lutte des classes qui marque l’histoire des sociétés.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 422)
Membre
Mésosystème
«Réseau de relations existant entre les différents milieux sociaux de l’individu.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 422)
Mesure sociale
Microsystème

«[…] renvoie aux activités et aux conditions qui prévalent dans [un] organisme […].» (Gauthier, 1995, p. 566)

«Milieu social dans lequel l’individu joue un rôle direct comme participant.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 423)

Militant
Militantisme
Mission
Modèle

«[…] en sciences sociales, il s’agit d’une représentation abstraite, idéale, mathématique ou symbolique de la réalité qui fournit une vision simplifiée mais caractéristique d’un phénomène.» (Gauthier, 1995, p. 567)

«Représentation abstraite et simplifié de la réalité.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 423)

Modèle systémique
«[…] offre une représentation de la réalité sociale dans laquelle la personne et son environnment forment les parties d’un système qui interagissent et s’influencent mutuellement. La croissance ou le développement des systèmes se trouvent ainsi reliés à la nature des échanges ou des interactions qui s’établissent. (Auclair, 1987 in Gingras, 1991, p. 67)
Morale

«La morale est un enchevêtrement de qualités et de conditions auxquelles nous attachons une valeur variable. Ce n’est pas une échelle ou une gamme: c’est un contexte formé de pensées et de jugements. (French,1986, p. 15)

«Notre morale se manifeste dans nos choix: mode de vie, choses à quoi nous consacrons notre temps et notre argent, genre d’amis que nous avons, façon d’occuper nos loisirs et par dessus tout le type de personne que nous devenons, que nous voulons devenir. la morale d’une société se manifeste pareillement dans ses choix: combien elle dépense et pour quoi, ce qu’elle construit et comment, ce qu’elle produit et de quelle matière, quelle discipline elle s’impose et quel ordre elle juge désirable. La morale est personnelle et collective. Quand elle touche au domaine public, elle prend le nom de politique.» (French, 1986, p. 14)

Mouvement social

«[…] une organisation nettement structurée et identifiable, ayant pour but explicite de grouper des membres en vue de la défense ou de la promotion de certains objets précis, généralement à connotation sociale. Ce qui caractérise principalement un mouvement social, c’est qu’il est essentiellement revendicateur: il cherche à faire reconnaître et à faire triompher des idées, des intérêts, des valeurs, etc. Un mouvement social n’est donc ni un cercle d’étude platonique, ni un ermitage; il est forcément actif sur la place publique. Il cherche à se gagner des adhérents, à retenir l’attention du public ou d’un certain public et des élites dirigeantes. [….] quels que soient les buts proposés et les moyens employés, c’est toujours un même fond de prosélytisme qui marque le mouvement social. […] Et c’est autour de cette action revendicatrice que se structure l’organisation de chaque mouvement social. L’organisation est destinée à servir la poursuite de buts et l’usage de moyens; elle n’est pas première, mais elle est conditionnée par les fonctions du mouvement. C’est dans cette perspective qu’elle doit être étudiée.» (Rocher, 1969, p. 421)

«[…] organisation structurée ayant pour but des objectifs sociaux. » (Grawitz, 1994, p. 275)

«Vaste organisation de groupes et d’individus faisant la promotion d’une cause sociale, par exemple la protection de l’environnement (écologisme) ou l’égalité sociale des femmes et des hommes (féminisme). » (Savard, 1997, p. 305-306)

«Un mouvement social est un ensemble organisé de groupes, de personnes et d’institutions qui militent en faveur d’une cause en dénonçant des injustices et en proposant des stratégie de changements à court et à plus long terme.» (Savard, 1997, p. 76)

«Ensemble d’action qu’accomplissent les groupes sociaux pour définir leur propre identité sociale en opposition aux valeurs et aux rapports sociaux dominants, et pour proposer un nouveau projet de société visant à transformer cette société.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 423)

Multiculturalisme
«Juxtaposition de différentes cultures.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 250)
Multidisciplinarité

N Haut de page

Nation
«Communauté humaine dont les membres, unis par des liens matériels (sol, État) et spirituels (histoire, culture), ont conscience de former une entité.» (Grawitz, 1994, p. 279)
Néolibéralisme
(idéologie néolibérale)

«Courant d’opinions qui propose de miser sur le profit et sur la compétitivité des entreprises comme principes premiers de l’organisation économique et sociale, et ainsi libérer les forces du marché d’un certain nombre de contraintes pour favoriser la concurrence entre les individus et entre les entreprises.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 421)

«Courant idéologique qui prône la liberté individuelle et la non-ingérence de l’État. La charité et le volontariat privés doivent remplacer la quasi-totalité des programmes publics destinés aux groupes socialement défavorisés.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 423)

Niveau de vie
«Ensemble des biens et des services que permet d’acquérir ou de se procurer le revenu national moyen, ou le revenu moyen d’une catégorie déterminée de citoyens.» (Auclair, 2003, p. 165)
Norme(s)
«Règles de conduites et modèles de comportements suivis par les membres d’une société.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 250)

« Règle par rapport à laquelle sont portés les jugements de valeur sur le vrai (épistémologie, logique), le bien (morale), le beau (esthétique).» (Grawitz, 1994, p. 283)

Normes sociales

«[…] ensemble des règles admises sans formulation stricte, mais correspondant aux attentes de la collectivité, qui généralement est favorable à des sanctions en cas de non observance.» (Grawitz, 1994, p. 283)

«Chacune des règles auxquels les individus veulent faire correspondre leurs actions. Ces règles sont en rapport avec les modèles de comportement.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 423)

O Haut de page

Objectifs
«Les objectifs sont les résultats que le groupe souhaite atteindre au terme de la réalisation d’un processus d’intervention communautaire: ils doivent être précis, réalistes et accessibles; ils peuvent être immédiats ou à plus longs terme; ils doivent sisciter l’adhésion des membres du groupe; ils doivent permettre de concilier l’atteinte de résultats et la réalisation d’un processus éducatif pour les membres du groupe.» (Lavoie et Panet-Raymond, 1995, p. 24)
Objectif général

«Un objectif général décrit le résultat attendu ou le changement visé par un projet d’intervention de façon globale. Il englobe un certain nombre d’objectifs spécifiques. L’objectif général n’est pas toujours mesurable et vérifiable. Exemple : Permettre aux étudiants de réaliser de façon autonome une analyse de besoins.» (Marcotte, 1992, p. 69)

«[…] ils indiquent la direction à suivre pour atteindre les objectifs prioritaires, dans un laps de temps convenu (exemple : un semestre).» (Marcotte, 1992, p. 69)

Objectif spécifique

«Les objectifs spécifiques découlent de l’objectif général et décrivent en termes mesurables et vérifiables, le résultat de l’intervention réalisée. Exemple : L’étudiant sera en mesure de décrire les caractéristiques de la population de la communauté (âge, sexe, ethnie, etc.). L’étudiant sera en mesure de nommer au moins trois besoins prioritaires vécus par la population visée par le projet.» (Marcotte, 1992, p. 69)

«Il s’agit des buts à atteindre qui découlent des objectifs d’orientation [ou généraux]. En d’autres mots, c’est l’effet concret visé par les objectifs d’orientation (exemple : un groupe veut s’élargir (objectif d’orientation [ou général) et pour ce faire, il visera à recruter 50 nouveaux membres (objectif spécifique).» (Marcotte, 1992, p. 69)

Oppression
Organisation communautaire

«L’organisation communautaire est une pratique sociale, une méthode d’intervention en service social, un modèle nomatif d’intervention.» (Gingras, 1991, p. 67)

«Cette pratique consiste à intervenir dans des collectivités, dans le but de susciter leur mobilisation et leur insertion dans des processus de réalisation de changement sociaux. Les agents et agentes qui la mettent en oeuvre sont à la disposition des communautés locales ou des association volontaires sectorielles (syndicats, coopératives, groupes populaires, corporations sans but lucratif), dans le but d’aider leurs membres à s’organiser pour prendre collectivement en charge les situations-problèmes auxquels ils sont confontés.» (Doré, 1985 in Gingras, 1991, p. 67)

«Ce terme a un sens large (pratique) et un sens plus restreint communautaire (modèle) (Doré, 1985). Le sens large est issu de la littérature américaine depuis les années 1950 et renvoie à la pratique et à la méthode d’intervention en service social (Doré, 1985). II est donc un peu synonyme d’intervention communautaire. Au Québec, on a vu le terme apparaître dès les années 1960 pour parler de la méthode, dans les écoles de service social, et on a consacré l’usage du terme dans les CLSC et les CSS pour nommer les personnes qui exercent le métier Cette vision est apparentée au modèle d’organisation communautaire (sens restreint).» (Lamoureux, Lavoie, Mayer et al., 1996, p. 56)

Organisation sociale

Organisme communautaire

Selon le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), un organisme communautaire:

«[…] poursuit des objectifs de transformation sociale ayant pour but l’amélioration des conditions de vie des gens, un meilleur partage des pouvoirs, des moyens et de la richesse et ce, en agissant surtout au niveau de la pauvreté, de l’isolement et des oppressions (sexisme, racisme, etc.); utilise un modèle qui favorise le fait que les personnes regroupées autour d’un problème commun reprennent individuellement et collective-ment du pouvoir sur leur vie et occupent à nouveau un espace social légitime.

[…] prône des valeurs d’équité, de justice, d’égalité sociale, de coopération, de tolérance sociale; préconise le développement de rapports égalitaires et du respect de la dignité des personnes.

[Son modèle] est basé sur une approche globale, c’est-à-dire qui tend à agir sur l’ensemble des causes et des conditions associées au problème identifié par les personnes (s’oppose à une approche clinique, c’est-à-dire au soin à apporter à celles-ci vues comme seules porteuses du problème); est basé sur un rapport volontaire à l’organisme, c’est-à-dire que les personnes qui s’y impliquent choisissent librement d’adhérer et de participer aux activités, et maintient un accès direct de la communauté sans obligation à être référé par le réseau des services publics; vise une participation démocratique et associative, c’est-à-dire que l’ensemble des personnes associées à la démarche collective détermine et contrôle collectivement et démocratiquement leurs orientations, leur gestion et leurs activités; naît d’une initiative ou d’une mobilisation populaire et maintient un enracinement dans la communauté, tel qu’il soit un lieu d’appartenance et d’enracinement pour les personnes qui s’y impliquent.

[Il ] peut être réalisé sous la forme d’un projet éducatif et/ou de défense des droits sociaux ou d’une action d’entraide et de soutien autour d’une problématique (sur une base associative) et/ou d’un projet de coopération sociale ou économique.» (TROVEP in Netpop, 1996, n. p.)

Voir aussi «ressource communautaire» et «groupe populaire»

P Haut de page

Paiements de transfert
«On emploie ce terme pour désigner deux choses : 1) les prestations, c’est-à-dire les sommes versées aux individus et aux familles par le gouvernement sous forme d’allocations ou de prestations (par exemple, l’aide de dernier recours, qu’on appelle aussi l’aide sociale, l’allocation d’aide aux familles, etc.); 2) les sommes d’argent transférées entre différents paliers de gouvernement (par exemple, du gouvernement fédéral aux gouvernements provinciaux).» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 423-424)
Paradigme
«[…] explication généralement acceptée, ou modèle d’approche théorique de la réalité sociale.» (Grawitz, 1994, p. 292)
Partenariat
«Le partenariat suppose la mobilisation concertée de la personne, de ses proches, des intervenants, de la communauté, des ressources publiques et de celles du milieu. Il implique trois conditions: la reconnaissance du potentiel de chacun des partenaires, l’existence de rapports ouverts entre ceux-ci et l’adoption d’objectifs communs.» (Harnois, 1987in Gingras, 1991, p. 67)
Participation de la communauté
«La participation de la communauté est la participation active des personnes vivant ensemble dans une certaine forme de communauté à la définition des problèmes, à la prise des décisions et aux activités visant à développer la santé […]. Dans le contexte des soins de santé primaire, l’intervention de la communauté est un préalable indispensable pour que les individus et les familles assument leur propre responsabilité et pour qu’ils prennent en main la santé et le bien-être de la communauté, grâce à une participation à la planification, au fonctionnement et au contrôle des soins essentiels à la santé.» (Anctil, 1987in Gingras, 1991, p. 67)
Participant
 
Patriarcat

«L’acquis du patriarcat – la part de création à côté de la destruction – fut de placer l’homme au centre (et la femme en marge) de l’existence […]. Les hommes sont au centre de la vie économique et politique d’où les femmes sont amplement exclues – d’où leur dépendance vis-à-vis des hommes. Dans le même temps qu’on décrétait et appliquait par la loi le statut de subordination des femmes, on procédait à leur asservissement. À la longue, des groupes d’hommes subirent le même sort; les guerres de domination – menées par un homme, une classe ou un État – accompagnèrent ou suivirent ce processus: un nouvel ordre politique naquit, l’État gouverné par un homme et ses partisans ou par une classe. Les théoriciennes du féminisme ont entamé de nos jours l’analyse des différences qualitatives et quantitatives de la subordination des femmes aux hommes selon les États. Il semble évident toutefois qu’elles refusent d’être réduites au silence et que, pour les bâillonner, on eut recours à une campagne de propagande qui se poursuit encore aujourd’hui. Cette « campagne » a consisté à répandre l’idée que les hommes et les femmes sont deux catégories bien distinctes de personnes, puis à institutionnaliser cette différence et à l’imposer par la loi et la contrainte physique.» (French, 1986, p. 97)


«Les valeurs fondamentales pour le patriarcat : le contrôle est le bien suprême; le contrôle de la nature (le transcendance) est la marque de l’humain; les hommes sont humains, les femmes relèvent de la nature; les hommes doivent prouver leur fidélité au transcendantale en affirmant leur pouvoir sur la nature (et par extention sur les femmes, la chair, le sentiment). Ces valeurs s’incarnent dans des structures.» (French, 1986, p. 118)

Pauvreté absolue
«Incapacité de satisfaire les besoins élémentaires de survie, soit les besoins de nourriture, de vêtements et de logement.» (Savard, 1997, p. 306)
Pauvreté relative
«Privation de biens de consommation qui résulte de revenus insuffisants. Ces biens ont pu être considérés autrefois ou dans d’autres pays comme un luxe, mais sont généralement jugés ici indispensables à l’organisation de la vie domestique. Ce sont par exemple le téléphone, la radio ou la télévision.» (Savard, 1997, p. 306)
Personne
«Recouvre l’aspect physique et moral de l’être humain. La notion est le résultat d’une évolution.» (Grawitz, 1994, p. 300)
Peuple
«Groupe humain possédant une langue, une culture et des traits psychologiques semblable.» (Grawitz, 1994, p. 300)
Plan d’action
 
Plan d’intervention

«Conception de la vie en société qui permet à tous les groupes de s’exprimer librement selon les traits culturels qui les caractérisent et de participer pleinement aux activités sociales et politiques de la société dans son ensemble.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 250)

«Caractérise des sociétés dans lesquelles existent des différences culturelles, sociales […].» (Grawitz, 1994, p. 303)

Pluralisme culturel
«Coexistence de plusieurs valeurs dominantes, parfois contradictoires, dans une société. Le pluralisme culturel constitue une caractéristique des sociétés modernes.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 427)
Pluridisciplinarité
«[…] implique seulement la collaboration de plusieurs disciplines, chacune conservant sa spécificité.» (Grawitz, 1994, p. 228)
Politique

«[…] qui se rapporte à l’action du gouvernement […]» (Grawitz, 1994, p. 304)

«Discipline qui étudie la façon dont les membres d’une société donnée organisent les institutions (en particulier l’État) chargées de réglementer la vie en commun.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 424)

«Ligne d’action finalisée suivie par un acteur ou un groupe d’acteurs confronté à un problème.» (Auclair, 2003, p. 165)

Politique publique
«[…] les politiques publiques constituent desinterventions qui visent à amener des individus à faire ce qu’ils ne ferainet pas autrement, par exemple à pyer des impôts et des assurances pour se protéger contre les risques lours découlant de la maladie et de la perte d’emploi.» (Le Traité des PS, 1994, p. 997-998)
Politique sociale

«[…] action collective pour la réalisation pour la réalisation du bien-être de l’ensemble avec le concours de l’État.» (Rodgers, 1979 in Beaudoin, 1987, p. 10)

«[…] l’ensemble des mesures prises au niveau d’une nation en vue d’améliorer, ou de changer, les conditions de vie matérielles ou culturelles du grand nombre conformément à une prise de conscience collective progressive de droits sociaux et compte tenu des possibilités économiques et politiques d’un pays à un moment donné.» (De Laubier,1984 in Beaudoin, 1987, p. 15)

Note: Il existe plusieurs domaines de politique sociale.

Selon Beaudoin (1987, p. 21): «Il s’agit de 6 principaux domaines (sécurité sociale, travail et main d’œuvre, habitation et environnement, éducation, santé et services sociaux) qui n’excluent pas la possibilité d’existence de certains autres tels : les loisirs, la consommation, la famille, la justice, la condition féminine, etc…

Pour Auclair (2003, p. 166), on parle des domaines de l’emploi, du revenu, de la sécurité sociale et de l’éducation.

Politiques sociales

«Les politiques sociales sont les éléments d’un système de politique sociale d’une société. Ce système de principes et d’orientations d’actions interdépendantes affecte la qualité de la vie ou le niveau de bien-être des membres de cette société, et détermine la nature des relations intrasociétales entre les individus, les entités sociales et la société dans son ensemble.» (Carey-Bélanger, 1996, p. 4)


Ce sont «[…] les différentes mesures d’ordre public ou privé qui sont prises […] pour faire face à des problèmes sociaux dont on a reconnu l’existence tels que la pauvreté, la vieillesse, la santé, la délinquance, etc. L’expression comprend donc plus spécifiquement tout le domaine de la législation sur la sécurité sociale, l’assistance sociale et le développement de services de bien-être.» (Mayer et Goyette, 2000, p. 35)

Postulat
«Un postulat c’est une proposition qui est admise, un préalable auquel il y a adhésion et qui sert de guide à l’action.» (Gingras, 1991, p. 67)
Pouvoir

«Le pouvoir est un processus, une interaction dynamique. Avoir du pouvoir signifie en réalité avoir accès à un réseau de relations au sein duquel on peut influencer, persuader, menacer ou cajoler les autres pour obtenir d’eux ce que l’on veut ou que l’on a besoin qu’ils fassent. Bien qu’il n’y ait aucune autre façon de l’exprimer, il est faux de parler d’avoir du pouvoir.» (French, 1986, p. 528-529)

«En séparant bonté et pouvoir, on a condamné la bonté à l’impuissance et donné au pouvoir licence d’être mauvais. Beaucoup d’entre nous, quelle que soit leur conduite dans le monde, ont cette idée du pouvoir et de la bonté, de sorte que bons, ils se sentent impuissants, et s’ils exercent le pouvoir, mauvais, en se défendant d’en éprouver du remords, ils expliquent qu’ainsi va ce monde de loup.» (French, 1986, p. 568)

Préjugé(s)

«Opinion envers un individu ou un groupe d’individus basée sur des idées toutes faites, telles que les stéréotypes. Ces idées visent généralement toute une catégorie de la population, comme un groupe racial ou ethnique.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 250)

«Les préjugés sont des expressions d’intolérance qui traduisent dans la vie quotidienne les rapport de domination dont notre société est le siège. Ils doivent être compris comme un discours socialement produit, comme une idéologie qui stigmatise les dominés en les responsabilisant de leur situation de marginalisation et d’exclusion et en occultant les causes structurelles des problèmes sociaux. Ce type de discours social, de même que la stigmatisation qui en résulte, contribuent à la reproduction des inégalités sociales et au maintien des pouvoirs et des privilèges des groupes sociaux dominants sur lesquels repose l’ordre social existant.

A bien des égards les préjugés fonctionnent comme les dogmes. Ils forment un système d’idées complètement refermé sur lui-même. Un dogme perçoit tout argument extérieur comme une attaque potentielle contre laquelle il se protège par une série de réponses préfabriquées qui cherchent à confirmer le bien fondé de ses idées. Ce moyen de défense sert à renforcer les certitudes et les croyances de ses adeptes et à les immuniser contre toute idée ou opinion soulevant le doute ou provoquant la remise en question. Ainsi, un préjugé, tout comme un dogme, se protège soit en discréditant l’idée qu’il remet en question, soit en stigmatisant comme un adversaire (un hérétique dans certains cas) l’auteur de ce questionnement ou cette contestation.

Cette espèce de validation et de justification perpétuelle constitue sans contredit l’aspect le plus complexe – et le plus pernicieux d’un point de vue moral – des préjugés et de leur fonctionnement. Tout se passe comme si les contre-arguments. les preuves, les réfutations nourrissaient les préjugés. Comme si le fait de se défendre contre un préjugé constituait une preuve de sa véracité.

D’autre part, les préjugés servent à quelque chose; ils ont des fonctions sociales. Pour les personnes qui les véhiculent, les préjugés assurent la conformité et l’appartenance à un groupe socialement dominant. Ils permettent aussi à ces mêmes personnes de protéger les privilèges rattachés à leur position sociale et d’interdir aux autres membres de la société d’accéder aux ressources dont ils disposent (l’argent, l’instruction, la culture l’expérience, le pouvoir l’influence, etc.). Dans un contexte plus global, les préjugés permettent à la société d’assurer un contrôle des groupes opprimés en réduisant l’explication de leur exclusion et de leur statut marginal à des carences, à des faiblesses ou à des limites personnelles. Cette négation des causes structurelles des problèmes sociaux contribue à reproduire les inégalités sociales et à protéger les pouvoirs et privilèges des groupes dominants.» (Deniger, 1992, p. 11-12)

«Opinions généralement péjoratives, plus ou moins explicites, sans vérification, ni contrôle critique, d’un individu ou généralement d’un groupe, à l’égard d’un autre groupe […].» (Grawitz, 1994, p. 310)

«[Le] préjugé est plus courant [que le stéréotype], mais plus péjoratif et chargé affectivement.» (Grawitz, 1994, p. 363)

Prestations
«Montant d’argent alloué aux individus par les gouvernements dans le cadre de programmes de sécurité du revenu, comme les pensions de vieillesse, l’aide sociale, l’assurance-emploi, les crédits d’impôts pour enfants, etc.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1996, p. 424)
Prévention primaire
«[…] s’attache plus particulièrement à court-circuiter l’apparition de problèmes qui pourraient survenir chez une personne ou une communauté en créant les conditions favorisant la santé globale pour la population en général et même pour les groupes présentant des risques sus-ceptibles d’entraîner des problèmes. Il s’agit d’intervenir le plus possible de façon proactive par l’élimination des facteurs prédisposants (soit la neutralisation d’influences pathogènes) ou par l’addition de facteurs positifs de nature à améliorer le répertoire de ressources individuelles (compétences, résistance au stress, appropriation) et environnementales (climat familial, logement, emploi, revenu et conditions de travail, soutien social).» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al., 1993, p. 60)
Prévention secondaire
«[…] intervient une fois que certains symptômes apparaissent ou que certains signes avant-coureurs […] signalent la présence d’une dysfonction en progression. L’objectif vise ainsi avant tout à éviter l’aggravation des problèmes en écourtant la durée moyenne des cas problématiques déjà présents; on intervient dès lors sur les facteurs précurseurs. Les stratégies déployées consistent alors à réduire les crises à court terme, à acquérir des compétences pour mieux aider l’individu à répondre aux situations problématiques, ou à modifier certaines conditions de la situation problématique.» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al., 1993, p. 60-61)
Prévention tertiaire
«[Elle] ne serait pas réellement de la prévention puisqu’elle vise essentiellement la réhabilitation ou l’arrêt de comportements déviants (alcoolisme, toxicomanie, violence familiale, etc.) et qu’elle cible les personnes ayant d’assez grave troubles de comportement ou de santé. L’intervention est davantage de nature clinique dans la mesure où l’on agit sur la résorption du symptôme par le moyen de thérapies ou en développant des habiletés pour favoriser le retour des personnes à un fonctionnement considéré comme normal. À ce niveau, la prévention fait plutôt appel au traitement curatif, la dimension plus spécifiquement préventive résidant dans l’évitement éventuel d’une récidive.» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al., 1993 : 61)

Prise en charge par le milieu

Voir «Empowerment»
Problématique

«Ensemble des hypothèses, des orientations, des problèmes envisagés dans une théorie, dans une recherche.» (Grawitz, 1994, p. 313)

«[…] ensemble d’informations dont la mise en relation crée certaines difficultés.» (Gauthier, 1995, p. 568)

Problème

«Question à résoudre qui prête à discussion […]. » (Robert, 1990, p. 1534)

«[…] difficulté qu’il faut résoudre pour obtenir un certain résultat; situation instable ou dangereuse exigeant une décision.» (Robert, 1990, p. 1534)

Problème social

«Tant et aussi longtemps qu’une condition de réalité ou qu’une situation dans la société n’est pas définie comme un problème par un nombre assez considérable de personnes et qu’on croit qu’il s’agit d’une situation qui peut être réglée privément par les individus entre eux, on ne peut parler de problème social et il ne peut être question d’action collective à son égard. […] Pour qu’il y ait «problème social« et conséquemment possibilité «d’action collective» à un moment donné, une situation doit être définie comme inacceptable au moins par un groupe donné de personnes. On parlera aussi de problème social s’il y a prévision collective que la dégradation d’une situation va se poursuivre selon le processus enclenché et produire des conséquences inacceptables ou de moins en moins inacceptables.» (Beaudoin, 1990, p. 16)

«[…] une situation qui, bien qu’elle affecte des individus, relève aussi de causes collectives [et doit] être corrigée par des interventions de caractères public (politique de l’État ou mouvements communautaires).» (Dumont, 1995, p. 1)


«Problème qui se rencontre chez un nombre important d’individus d’une société.» (Savard, 1997, p. 307)

Processus d’intervention
Programme
«Ensemble d’activités organisées pour atteindre les objectifs d’une politique. Un programme représente donc quelque chose de plus concret et de plus spécifique qu’une politique.» (Auclair, 2003, p. 165)
Programmes sociaux
«[…] ensemble d’activités [mesures sociales] organisées vers l’accomplissement des objectifs sociaux […]. » (Perron, 1986, p. 67)
Promotion
«Les objectifs de la promotion s’insèrent d’emblée dans le cadre d’une dynamique positive. On parle davantage de déterminants et de conditions favorables au développement plutôt que de problèmes à éviter ou à résoudre.» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al., 1993, p. 60)
Promotion et
prévention primaire
«Pour ces deux niveaux de prévention « […] l’action se déroule généralement dans […] les systèmes sociaux clés d’intégration ou les institutions de base, tels la famille, l’école, les milieux de garde, le réseau social et la communauté, de même que les services de première ligne ayant plutôt un mandat de prévention.» (Chamberland, Dallaire, Cameron et al., 1993, p. 60) […] la promotion et la prévention primaire sont les seuls types d’intervention permettant d’agir sur une catégorie de facteurs qui surviennent avant l’apparition d’un problème et dont l’objectif vise explicitement à empêcher l’apparition de nouveaux cas.» (p. 61)
Pronostic

Q Haut de page

R Haut de page

Race
«Ensemble naturel d’hommes [et de femmes] présentant des caractères physiques héréditaires communs, quels que soient par ailleurs leur langage, leurs mœurs ou leurs nationalités. En ce sens, différent de ethnie.» (Grawitz, 1994, p. 324)
Racisme

«Idéologie qui soutient que certains groupes raciaux sont supérieurs à d’autres en raison leurs différences d’ordre biologique, social et culturel. Le racisme peut aussi désigner des pratiques discriminatoires envers des groupes raciaux ou ethniques.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 250)

«Doctrine affirmant la pureté de certaines races, leur supériorité leur donnant le droit à maintenir leur autorité sur les races inférieures. Il s’agit en fait d’un ensemble de préjugés sans fondement scientifique, provoqué généralement par une situation de concurrence ressentie comme une menace.» (Grawitz, 1994, p. 324)

«Doctrine non scientifique, constitué de manières de penser, qui affirme la supériorité intellectuelle, culturelle et physique de certaines races sur d’autres afin de justifier leur exploitation et leur exclusion sociale.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 425)

Rapport de force
Rapport de pouvoir
Rapport sociaux
Rationalisation
«Action de rendre plus conforme à la raison.» (Grawitz, 1994, p. 326)
Redistribution de la richesse
Réforme
Regard global
Regard systémique
Régionalisation
Régulation sociale

La compréhension et le maintien de l’ordre social dominant, du statut quo. L’utilisation des concepts d’adaptation, d’intégration, de but à atteindre et de maintien des modèles, des rôles sont au cœur de la construction des normes sociales qui valident la nécessité de la recherche d’équilibre permettant l’établissement d’un ordre social. Ce qui est recherché est l’unité et la cohésion. En science sociale, l’intérêt est de comprendre les forces sociales qui préviennent les conflits, le déséquilibre et le chaos, pourquoi la société se maintient en tant qu’entité, qu’est-ce qui permet à la société de se maintenir plutôt que s’effondrer . (Burrell et Morgan, 1979, p. ?)

Définition élaborée par Sylvie Nicole (département de TTS, Cégep A-T) et inspirée des travaux de BURRELL et MORGAN (1979).

Relation d’aide

«[…] c’est une manière de procéder dans le cadre d’une relation interpersonnelle, manière de procéder qui cherche à libérer la capacité de la personne aidée de vivre plus pleinement qu’elle ne le faisait au moment du contact.» (Auger, 1972, p. 14)

«C’est une relation professionnelle dans laquelle une personne doit être assistée pour opérer son ajustement à une situation à laquelle elle ne s’adaptait pas normalement. Ceci suppose deux actions spécifiques de la part de l’aidant 1-comprendre le problème dans les termes ou il se pose pour tel individu dans son existence, 2-aider le client à évoluer personellement dans le sens de sa meilleure adaptation sociale.» (Mucchielli, 1980, p. 9)

«Aider quelqu’un, ce sera […] s’engager avec lui dans une séquence d’intéractions verbales et non verbales, dans le but de lui faciliter l’expression, la compréhension et la prise en charge de son vécu.» (Hétu, 1994, p. 4)

«[…] situation de rencontres plus ou moins fréquentes et dans laquelle une personne s’adresse à une autre, reconnue pour sa compétence, afin d’obtenir une aide destinée à la solution d’un problème d’ordre psychologique. Cette expression est fréquemment utilisée par les psychothérapeutes d’orientation phénoménologique existentielle.» (Gauthier, 1995, p. 570)

Relation de soutien
Relation de support
Religion
Réseau social
«Un réseau social réfère au nombre et au type de relation sociales et de liens qui existent entre les individus qui peuvent rendre accessible ou mobiliser le soutien social pour la santé. […] Une société stable est beaucoupp plus susceptible d’avoir des réseaux sociaux établis rendant accessible le soutien social. des influences déstablisatrices telles qu’un niveau élevé de chômage. de vastes projets de relogement et une modernisation rapide peuvent entraîner des perturbations sociales importantes. Dans de pareilles conditions, il est essentiel d’appuyer la création ou le rétablissement de réseaux sociaux officiels ou non, afin d’aider les gens de façon positive dans leur recherche de la santé (Anctil 1987 in Gingras, 1991, p. 68)
Respect (le)
Ressource
Ressource communautaire

«Une ressource communautaire est constitué d’un groupe de personnes qui ont décidé de se mettre ensemble pour se donner des services qui répondent à leurs besoins et à ceux de personnes dans leur communauté. Une ressource communautaire est habituellement gérée par un conseil d’administration qui est responsable devant une assemblée générale. Elles sont caractérisées par l’entraide et la solidarité.» (Tremblay, 1987 in Gingras, 1991, p. 68)

Voir aussi «organisme communautaire» et «groupe populaire»

Revendication
Revenu minimum garanti
«[…] assure à toute personne ou à tout ménage qui n’a aucune source de revenu un minimum de ressources financières. Un tel régime n’est pas nécessairement de nature universelle.» (CSN, 1999, n. p.)

S Haut de page

Santé
«La santé n’est plus considérée comme un état à préserver ou un idéal à atteindre; elle suppose plutôt un équilibre dynamique entre la compétence individuelle, les ressources fondamentales que sont le revenu, le logement et la nourriture et, enfin, les conditions économiques et sociales (Anctil, 1987 in Gingras, 1991, p. 68)
Santé communautaire
«Le concept de santé communautaire englobe un éventail de services de santé personnels, d’activités de groupe, ainsi que des activités de recherche et de planification. Ces services et activités se caractérisent principalement par l’approche globale, ou holistique, de la santé et de la maladie, l’approche multidisciplinaire, l’action sur les causes sociales des problèmes de santé et l’action collective (débordant le champ des seuls professsionnels de la santé et faisant appel aux secteurs concernés de la communauté.» (Anctil, 1987 in Gingras, 1991, p. 68)
Secte
Sécurité sociale

«[…] le but des politiques de la sécurité sociale est de garantir à chaque homme qu’en toute circonstance il sera à même d’assurer, dans des conditions convenables, sa subsistance et celle des personnes à sa charge.» (Larocque in Dupeyroux, 1965, p. 11)

«[…] ensemble de mesures visant la protection du niveau de vie: a) par la couverture des charges ou l’indemnisation des éventualités dont les conséquences influençent défavorablement le niveau de vie des individus et des familles; b) par l’octroi d’assistance en cas de détérioration du niveau de vie; c) par la fourniture de services visant à aider les individus et les familles à prévenir la détérioration de leur capacité de gains totale ou partielle, ou à recouvrer cette capacité. (CESBES, 1967, p. 10)

«[…] la sécurité sociale désigne l’ensemble de mesures qui s’adresse d’une manière ou de l’autre directement au maintien d’un minimum de ressources financières pour les individus et les familles de façon à ce qu’ils soient capables d’avoir des ressources suffisantes pour vivre en société.» (Beaudoin, 1987, p. 22)

«[…] ensemble des mesures législatives et administratives qui ont pour objet de garantir les individus et les familles contre certains risques, appelés risques sociaux […].» (Larousse, 1992, p. 900)

«Ensemble des mesures collectives, légales, assurant des garanties contre certains risques sociaux: maladie, maternité, invalidité, etc.» (Grawitz, 1994, p. 349)

Ségrégation
«Séparation physique de groupes humains selon leur origine ethnique ou raciale.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991. p. 251)
Services publics
Services sociaux
«Ensemble de moyens, de nature préventive, par lesquels la société vient en aide à des personnes, à des familles et à des collectivités, afin de les maintenir, de les inmtégrer ou de les réintégrer dans ce qu’ils considèrent comme une vie normale, et afin de favoriser leur développment.» (CESBES, 1972, p. 26)
Social
«[…] relatif à un groupe d’individus […] conçu comme une réalité distincte.» (Robert, 1990, p. 1822)
Société

«[…] un ensemble d’humains interdépendants qui occupent habituellement un territoire sur lequel ils ont collectivement un certain degré de souveraineté; sa composition et sa base écologique ne sont pas nécessairement fixes. Le fonctionnement d’une société est axé sur sa perpétuation et sa survie biologique, même si elle connaît de nombreux changements quant à sa structure, sa dynamique, sa composition, ses frontières, ses valeurs et ses fonctions à travers l’histoire.» (Carey-Bélanger, 1996, p. 5-6)

«Réseau de relations entre les individus, les groupes sociaux et les institutions sur un territoire donné.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 425)

Société civile

«Ensemble des organismes (et des liens qui existent entre eux) mis sur pieds par les citoyens pour répondre à des besoins auxquels les institutions officielles ne répondent pas adéquatement.» (Savard, 1997, p. 307)

«Ensemble des institutions sociales qui ne sont pas sous la dépendance de l’État.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 426)

Société duale
«Société caractérisée par l’augmentation des écarts entre les riches et les pauvres, qui fait que les pauvres s’appauvrissent toujours plus et que les riches bénéficient d’un enrichissement important; entre ces deux pôles extrêmes, la classe moyenne connaît un réel déclin.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 426)
Solidarité
La solidarité repose sur la capacité de tenir compte des intérêts convergents des personnes et des groupes dans le choix des enjeux d’une action. Elle signifie qu ’il faut agir en fonction des intérêts collectifs et des intérêts individuels. (pas de référence, Snif!!!!!!!)
Soutien social

«Le soutien social est le secours auquel ont accès les individus et les groupes d’une communauté et qui les aide à affronter les difficultés en faisant office de tampon contre les événements difficiles de la vie, et dans d’autres situations anxiogènes. Le soutien social comprend le secours émotionnel, le partage d’information et l’approvisionnement en biens et services matériels.

Note: L’accès au soutien social ne repose pas seulement sur la bonne volonté de l’individu qui désire appartenir à un réseau social ou à un groupe culturel. Cela dépend également des possibilités offertes. Le concept de soutien social est souvent considéré dans le contexte du contrôle ou de la diminution de stress, là où il a été reconnu pour son rôle important en tant que tampon et comme ressource permettant d’affronter les difficultés. (Anctil, 1987 in Gingras, 1991, p. 68-68)

Stéréotype

«Image mentale collective, souvent caricaturale, établie à l’égard d’un groupe.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 252)

«Perception ou jugement rigide et simplifié d’une situation, d’un groupe ou d’une personne.» (Grawitz, 1994, p. 363)

Stratification sociale
«Disposition hiérarchisée et continue des classes sociales en strates établies selon l’occupation, les revenus, le prestige, le pouvoir ou le degré d’instruction.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1996, p. 426)
Structure
Support social

«Le concept de support social fait référence à l’aide qui émerge des relations sociales dans la vie des gens. Par définitions, le support social implique généralement des bénéfices possiblement biologiques, psychologiques et culturels.» (Hammer, 1981 in Desrosiers, 1986 in Gingras, 1991, p. 69)

«[…] lorsque le support est défini simplement en termes de ressources fournies par d’autres personnes, il faut alors ajouter la possibilité que le support entraîne aussi bien des effets positifs que négatifs sur la santé et le bien-être. D’une façon ou d’une autre, le support social est vu comme l’une des multiples fonctions des réseaux sociaux.» (Desrociers, 1986 in Gingras, 1991, p. 69)

Style de vie
«Manière personnelle d’agir, de se comporter, jugée d’après des critères de valeur.» (Auclair, 2003, p. 165)
Système de valeurs
«Façon de classer les situations, les personnes, les actes et les idées, des plus désirables socialement aux plus dépréciés.» (Auclair, 2003, p. 166)

T Haut de page

Technocrate
«Responsable (gestionnaire, haut fonctionnaire) possédant une connaissance approfondie d’un dossier et privilégiant les aspects techniques d’un problèmes au détriment des aspects humains et sociaux. Ce terme a une connotation péjorative et s’applique principalement aux employés des grandes entreprises, privées ou publiques.» (Savard, 1997, p. 308-309)
Technocratie
«Terme formé à partir du grec tekhnê, «métier, procédé» et kratos, «force, puissance». Système politique dans lequel le savoir technique a préséance sur tout autre forme de savoir.» (Savard, 1997, p. 309)
Théories

«Explication, à l’aide de concepts, d’une relation entre deux ou plusieurs ensembles de faits.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 252)

«Système explicatif que l’expérimentation confirme ou non.» (Grawitz, 1994, p. 379)

«Ensemble de concepts abstraits plus ou moins organisés, appliqués à un domaine particulier. Cette construction intellectuelle formule des hypothèses, tente d’y répondre et dégage des lois sur les phénomènes observés.» (Campeau, Sirois et Rheault et al., 1998, p. 427)

Typologie

U Haut de page

Universalité
«[…] qui s’adresse à tous les individus et tous les groupes […].» (Perron, 1986, p. 43)
Usager

V Haut de page

Valeurs

«Conceptions collectives qui décrivent ce qui est bon, désirable, enviable et idéal au sein d’une culture.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 252)

«Une valeur est une manière d’être ou d’agir qu’une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéale et qui rend désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquels elle est attribuée. La valeur se situe dans l’ordre idéal et non dans celui des objets concrets ou des événements. En tant qu’idéal, la valeur implique donc l’idée d’une qualité d’être ou d’agir supérieure à laquelle on aspire ou dont on s’impire. La valeur se représente comme un idéal qui appelle adhésion ou qui invite au respect; elle se manifeste dans des choses ou des conduites qui l’expriment d’une manière concrète ou plus exactement d’une manière symbolique (Rocher, 1969 in Gingras, 1991, p. 69)

«Les valeurs générent des attitudes d’où résultent des opinions qui sont des jugements sur des sujets particuliers.» (Gingras, 1991, p. 69)

«[…] une croyance durable à l’effet qu’un mode de conduite donné ou une fin d’existence est personnellement ou socialement préférable à son opposé ou à sa contrepartie.» (Gauthier, 1995, p. 572)

«Ensemble de représentations de ce qui est le plus désirable par un individu ou une collectivité. Ces représentations se manifestent dans des idéaux collectifs.» (Campeau, Sirois, Rheault et al., 1998, p. 427)

Vision globale
Vision holistique

«L’approche humaniste en psychologie, plus particulièrement une version renouvelée de la Gestalt, propose une vision nettement différente, cette fois optimiste, de la personne humaine.

La personnalité est envisagée comme un tout composé de parties différenciées et intégrées de façon à maintenir un équilibre harmonieux face aux exigences d’un environnement socioculturel changeant. C’est donc un système ouvert, en interaction avec un environnement, capable de saisir, de traiter et de stocker l’information en vue d’une adaptation consciente à l’environnement.

Cette conception de l’individu s’insère dans une vision holistique qui intègre dans un seul continuum les dimensions suivantes:
. le corps (dimension physiologique),
. la psyché (dimension psychique),
. l’esprit (dimension spirituelle).

Les tenants d’une telle vision globalisante de la personne reconnaissent les besoins d’ordre physiologique, économique et personnel sans nécessairement retenir la notion de hiérarchie des besoins mais plutôt celle de l’émergence des besoins de façon cyclique dans le temps. Ils valorisent l’expérience du moment, de « ici et du maintenant », et la considèrent comme point culminant dans un processus de transformation […].

La vision holistique privilégie le savoir-être, c’est-à-dire la recherche continue d’un degré de congruence entre les expériences qu’on vit et la perception qu’on a de soi-même.» (Côté et Bélanger, 1986, p. 426-427)

W Haut de page

X Haut de page

Xénophobie

«Aversion ou hostilité à l’égard des étrangers, de ce qui est étranger.» (Denis, Descent, Fournier et al., 1991, p. 252)

«Hostilité à l’égard des étrangers. Forme agressive d’ethnocentrisme, souvent alliée à un fort nationalisme.» (Grawitz, 1994, p. 398)

Y Haut de page

Z Haut de page

Bibliographie Haut de page

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