Le modèle d’occupation du territoire qui prévaut au Québec permet-il de lutter efficacement contre les changements climatiques? La question mérite d’être posée considérant que trois des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) ont une forte composante territoriale : les transports, l’industrie et l’agriculture. Cette présentation propose une analyse croisée du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques et de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2018-2022. Le cas de l’Abitibi-Témiscamingue sera utilisé pour jeter un regard critique sur ces deux documents produits par le gouvernement du Québec. Les défis et les pistes de solution en matière de lutte aux changements climatiques seront identifiés en distinguant les actions relevant de la société civile, de l’industrie et des institutions.
Conférencier : Hugo Asselin, professeur-chercheur, directeur de l’École d’études autochtones, UQAT
Baccalauréat en biologie (Université de Sherbrooke), maîtrise en sciences biologiques (Université de Montréal), doctorat en biologie (Université Laval), postdoctorat (UQAT)
À l’UQAT depuis 2004, Hugo Asselin a joint l’équipe de professeurs du département des sciences du développement humain et social en 2007 et l’École d’études autochtones en 2016. Depuis 2008, il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en foresterie autochtone. Il est chercheur régulier au Centre d’étude de la forêt (CEF) et au Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG). Ses intérêts de recherche portent notamment sur la foresterie autochtone, la gouvernance et la gestion intégrée des ressources et l’acceptabilité sociale des pratiques forestières.